Mise-a-jour-infrastructure-UC-Davis

Du Dr. David Segal, Dr. Jill Silverman, et Dr. Kyle Fink à l’UC Davis

Après avoir été contraint par les restrictions de la COVID-19, l’équipe Infrastructure travaille d’arrache-pied pour la communauté du syndrome d’Angelman (SA). Nous avons été pleinement occupés à mettre en place un laboratoire dédié à la recherche sur le syndrome d’Angelman, établissant une infrastructure dans laquelle notre groupe peut évaluer plusieurs thérapies simultanément. Les quatre domaines clés sur lesquels nous travaillons sont :

1) Oligonucléotides antisens (ASO) : Notre priorité absolue est de tester des ASO spécifiques au rat dans notre modèle de rat SA pour comprendre la biologie moléculaire qui sous-tend les effets observés dans les essais cliniques. Ces informations pourraient contribuer à éclairer les essais cliniques à court terme et à tester de nouveaux critères finaux d’efficacité (endpoints en anglais) sur les recherches translationnelles.

2) Composés connus : Un domaine d’intérêt majeur est l’évaluation des médicaments qui ont montré une certaine utilité pour le syndrome d’Angelman dans la littérature scientifique. Nous effectuons actuellement une pharmacologie comportementale sur trois nouveaux composés chez la souris SA. Nous savons que ces composés sont sûrs et efficaces dans d’autres conditions, et s’ils sont validés et bien caractérisés, montrant des changements comportementaux robustes dans les modèles de SA, ils pourraient être prioritaires pour les essais cliniques.

3) Composés inconnus : Nous travaillons avec diverses sociétés pharmaceutiques pour cribler et évaluer de manière robuste leurs bibliothèques de composés/cibles thérapeutiques propriétaires. Notre objectif est de réduire le risque de nouvelles thérapies potentielles afin d’être efficace pour le syndrome d’Angelman. Nous examinons 2 à 3 bibliothèques de composés avec des marqueurs neuronaux fluorescents. De cette manière, nous capturons des composés précédemment identifiés pour des cibles particulières (domaine 2) ainsi que des composés complètement nouveaux que nous ne savons pas encore être utiles.

4) Les biomarqueurs : Nous commençons de nouvelles expériences pour rechercher des biomarqueurs qui pourraient fournir des indices moléculaires en réponse aux traitements. Nous avons priorisé 24 protéines candidates à évaluer dans plusieurs régions du cerveau, le liquide céphalo-rachidien (LCR) et le plasma dans plusieurs modèles de rongeurs du SA qui sont actuellement maintenus à l’UC Davis grâce à l’effort d’infrastructure. Ces candidats seront également évalués chez des personnes atteintes du SA, en collaboration avec le Dr Jessica Duis, à l’aide de plasma et de la bio-banque d’échantillons existante dans son laboratoire. Cet effort tire parti de nos outils uniques et de nos modèles animaux avec les connaissances et l’aide de la communauté scientifique plus large sur le SA.

Nous continuerons à fournir des mises à jour sur une base régulière !

Comme vous pouvez le voir, nous travaillons d’arrache-pied pour essayer de comprendre comment ces médicaments peuvent affecter l’évolution du syndrome d’Angelman. Nous sommes reconnaissants à FAST de nous avoir donné l’opportunité d’apporter les capacités importantes de l’UC Davis au service de la communauté Angelman.